2èmes Journées scientifiques de l’ABSFM : Répondre aux défis humanitaires pour assurer des soins obstétricaux de qualité

À Ouagadougou, ce jeudi 12 septembre 2024, l’Association burkinabè des Sages-Femmes et Maïeuticiens (ABSFM) a lancé ses deuxièmes journées scientifiques sous le signe de la résilience et de la qualité des soins en contexte humanitaire. Une rencontre stratégique pour redéfinir les pratiques obstétricales face aux défis du terrain.

Sous le ciel parfois capricieux de Ouagadougou, la salle de conférence de Ouaga 2000 a résonné, ce jeudi 12 septembre 2024, des discussions passionnées autour d’un sujet important : comment maintenir et améliorer la qualité des soins obstétricaux dans des contextes humanitaires souvent imprévisibles et éprouvants. Le ministre de la Santé, Dr Robert Kargougou, a inauguré  ces deuxièmes journées scientifiques organisées par l’Association Burkinabè des Sages-Femmes et Maïeuticiens (ABSFM), un évènement marquant en marge de la Journée internationale de la sage-femme.

Dr Robert Kargougou, ministre de la Santé
Pr Michel Akotionga, parrain des 2èmes journées scientifiques

Sous le thème de  la « Résilience et qualité en pratique sage-femme dans le contexte humanitaire : défis et perspectives », cette rencontre s’impose comme une plateforme incontournable pour échanger des idées, partager des expériences, et surtout, repenser les stratégies qui permettent aux professionnels de la santé maternelle de continuer à prodiguer des soins de qualité, même lorsque les conditions sont loin d’être idéales.

Le Dr Robert Kargougou n’a pas manqué de souligner l’importance de telles initiatives. « Ces journées sont une opportunité précieuse pour évaluer et renforcer les stratégies existantes, en vue de garantir des soins maternels de qualité dans les contextes les plus complexes, tout en promouvant l’échange d’expériences entre les professionnels », a-t-il déclaré. Ses mots prennent tout leur sens dans un contexte où le Burkina Faso, comme d’autres pays de la région, est confronté à plusieurs crises sécuritaires, humanitaires et sanitaires qui mettent fortement à l’épreuve les systèmes de santé. »

Blanche Zoungrana, présidente de l’ABSFM, a quant à elle insisté sur l’opportunité offerte par ces journées pour harmoniser les pratiques et capitaliser sur la recherche en sciences obstétricales, notamment dans les contextes humanitaires. Pour elle, il ne s’agit pas seulement de faire face aux défis, mais de transformer ces défis en opportunités pour améliorer les pratiques et les adapter aux réalités du terrain.

Blanche Zoungrana, présidente de l’ABSFM

Pendant trois jours, du 12 au 14 septembre 2024, les sages-femmes et maïeuticiens venus de tout le Burkina Faso auront l’occasion de participer à des ateliers, des conférences et des sessions de partage d’expérience, tout en explorant les perspectives pour l’avenir. Une rencontre qui s’annonce déjà comme un tournant décisif dans la quête d’une pratique sage-femme résiliente, capable de répondre aux exigences d’un monde en constante mutation.

Madina Belemviré

Crédit photo: DCRP/MS

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