Le Burkina, les Iles Comores, le Mali et Santé Diabète font front contre le Diabète
Dans l’optique de renforcer les actions et les capacités des différents acteurs impliqués dans la lutte contre le Diabète au Burkina, au Mali et dans les Iles Comores, l’ONG santé Diabète organise du 27 au 29 septembre 2O22, des rencontres triennales à Ouagadougou. La cérémonie de lancement des activités a eu lieu ce 27 septembre 2022 sous la présidence de la Secrétaire générale du Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.
Depuis plusieurs années, l’ONG Santé Diabète mène plusieurs actions de lutte pour l’accès aux soins des personnes vivant avec le diabète. Parmi ces actions, on peut identifier la tenue annuelle du cadre de dialogue inter-pays dans le cadre des programmes de lutte contre le diabète. Ces rencontres regroupent des professionnels de santé, des ministères ainsi que les acteurs de la société civile venus du Mali, des Iles Comores et du Burkina. Selon le Pr Joseph Drabo, coordonnateur technique de l’ONG Santé diabète, cette activité annuelle « vise à l’amélioration de la prise en charge et la qualité de soin pour les personnes diabétiques. Chaque année, un atelier inter pays est organisé pour un partage d’expérience entre les trois pays. Chaque pays ayant sa spécifié, la mise en œuvre peut être un peu plus difficile et différente. »
Les trois pays à travers des débats, feront une rétrospective sur les activités déjà menées, ainsi que les résultats engrangés (les échecs et les réussites) pour imaginer de nouvelles perspectives dans chaque pays. Selon Stéphane Besançon, directeur général de Santé diabète, « les choses ont beaucoup progressé dans les trois pays, mais le fléau reste immense. Il reste à renforcer la prise en charge, l’accès financier aussi parce que les médicaments sont toujours chers malgré les efforts et aussi, renforcer la prévention. »
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Dr Estelle Dembélé, Secrétaire générale du Ministère de la Santé et de l’hygiène publique. Elle n’a pas manqué d’exprimer tout le soutien de l’Etat à cette initiative. « La lutte contre les maladies non-transmissibles nécessite l’engagement de plusieurs secteurs de développement et ne saurait être l’apanage des seuls professionnels de santé » a-t-elle indiqué. C’est pourquoi, elle a invité la société civile et les partenaires techniques et financiers à s’engager et soutenir des projets aussi « innovants et inclusifs ».
Rachid Sow