SOS JD appelle à l’implication des présidents des délégations spéciales dans la recherche de financement endogènes

L’Association SOS Jeunesse et défis (SOS JD) a souhaité vendredi, que les délégations spéciales intègrent les activités du Plan national de planification familiale 2021-2025 dédiés aux jeunes dans leurs plans communaux de développement et leurs plans annuels d’investissements. C’était au cours d’un atelier de plaidoyer à l’endroit des présidents des délégations spéciales. 

Le Plan National de Planification Familiale (PNPF) 2021-2025, accorde une place cruciale à la jeunesse et à la santé reproductive des jeunes. Au Burkina Faso, les jeunes représentent 67 % de la population. Cette grande portion de la population est aussi active et précoce sexuellement.

Éduquer les jeunes à la sexualité permettra de réduire drastiquement la mortalité maternelle et infantile, de maîtriser la croissance démographique et de contribuer à la capture de la dividende démographique.

C’est à cet effet que SOS JD organise en collaboration avec le Ministère de la Santé dt de l’hygiène publique, une campagne de plaidoyer auprès des présidents de délégations spéciales pour l’intégration des activités du plan national de planification22 familiale 2021-2025 dédiées aux jeunes dans leurs plans communaux de développement et leurs plans annuels d’investissement.

Certes, le PNPF est élaboré par le Ministère de la Santé, mais reste multi-sectoriels. « Que ce soit le Ministère de la communication, le Ministère de l’éducation, le Ministère de la femme, tous doivent contribuer à l’atteinte des résultats probants » a affirmé Bénédicte Kansono, coordonnatrice de SOS JD.

Elle poursuit en indiquant que « les communes ont des initiatives locales à travers l’élaboration de plans communaux de développement et de plan annuel d’investissement… C’était une occasion de mener un plaidoyer à leur endroit, pour que les activités dédiées aux adolescents et aux jeunes puissent être prises dans le plan national de planification familiale pris dans leurs plans communaux de développement ». Il va donc s’agir pour ces dernières,  d’aider à la mobilisation des ressources afin de mieux à l’atteinte des objectifs du projet.

Ce projet est bien accueilli par les délégations spéciales. Selon Jacob Koudougou, Secrétaire général de la mairie de Kaya de la commune de Kaya, les administrateurs ont toujours accompagné ces initiatives. Toutefois, il reconnait que des difficultés ont subsisté ces dernières années.  » Dans le domaine financier chaque année, la Commune prévoit une ligne budgétaire pour accompagner ces activités. Mais ces dernières années nous avons eu quelques difficultés d’exécution. Le suivi n’étant pas assuré, il y’a quelques risques. On peut budgétiser et se rendre compte en fin d’année que l’activité n’a pas été réalisée. Mais c’est une grande joie pour nous de participer à cette activité de plaidoirie nous permettra de revenir à nos habitudes et de budgétiser la planification familiale » a -t-il précisé ?

Un projet conçu par les jeunes et pour les jeunes

Les jeunes ont joué un grand rôle dans la bonne marche du projet. Selon Marlène Siri, personne ressource, l’implication des jeunes a été effective et a porté ses fruits. En « impliquant les jeunes, en prenant un compte leur besoin, cela permet de créer des politiques qui leur seront beaucoup plus bénéfiques. Je remercie SOS JD parce que durant tout le processus de l’adoption du Plan national de la planification, les jeunes ont été fortement représentés. Que ce soit les jeunes ambassadeurs ou encore les autres structures de jeunes », nous a-t-elle appris.

Rachid Sow

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