De la guerre à l’amour : Les FDS réapprennent à tirer sous les draps

Après des mois passés sur le terrain de combat, loin de tout confort et surtout de toute intimité, nos braves soldats des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) rentrent enfin à la maison. Mais ce n’est que le début d’un autre type de mission, tout aussi périlleuse : la mission de la chambre à coucher. Eh oui, après avoir survécu aux balles et aux explosions, il faut maintenant survivre à la reprise de la vie sexuelle, et ce n’est pas une mince affaire. 

Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien

Le Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien, le dit bien : « Après un séjour plus ou moins long au front sans sexualité, le besoin d’une vie sexuelle et intime se fait sentir chez nos braves FDS« . En d’autres termes, la mitraillette a beau être rangée, l’envie de tirer à nouveau est bel et bien là.

Mais attention, ce n’est pas parce qu’on rentre à la maison que tout va se dérouler comme dans un film romantique. Non, non, non ! Le stress post-traumatique, les souvenirs du front et les longues périodes d’abstinence laissent parfois des séquelles. Ce n’est pas pour rien que nos FDS ont accès à des services de soutien psychologique et des consultations en santé sexuelle. Il faut bien déminer le terrain avant d’espérer un atterrissage en douceur !

C’est tout à fait normal, rassure le Pr Ouédraogo, de retrouver un équilibre harmonieux et une intimité épanouie en couple. Mais voilà, les contraintes du front peuvent avoir laissé des petits cailloux dans les chaussures de nos braves soldats. Éjaculation rapide ? Incapacité à éjaculer ? Problème d’érection ? Perte de libido ? Le champ de bataille n’est pas qu’une affaire de fusil, c’est aussi un champ miné pour la sexualité.

Alors, comment faire pour que le retour à la maison soit une réussite ? Pas de recette miracle, mais des ingrédients simples : renouer avec le désir à deux, partager des moments à deux, oublier le stress et savoir décrisper la situation. Bref, il faut réapprendre à jouer le match ensemble, sans pression de score.

Le Pr Ouédraogo le dit, la clé pour retrouver sa sexualité en couple après le front, c’est d’abord de communiquer. Il faut en parler, que ce soit avec le médecin, le gynécologue ou le professionnel en santé sexuelle. Et puis, il ne faut pas hésiter à innover, à chercher des idées positives pour booster la libido. Les préliminaires sont essentiels, les baisers, les caresses… tout ça compte ! Se toucher, se découvrir, prendre son temps. La pénétration n’est pas forcément l’objectif final, c’est le voyage qui compte.

Alors, chers FDS, si vous avez survécu aux épreuves, vous survivrez bien à cette nouvelle mission ! Reprenez service là où ça compte vraiment : sous les draps. Et n’oubliez pas, un câlin gratuit n’a jamais fait de mal à personne, bien au contraire, ça pourrait bien sauver votre libido.

Madina Belemviré

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