Sod.omie : Un voyage risqué dans les profondeurs de l’a.nus

 La sodomie, c’est lorsqu’une personne est pénétrée par l’anus, une partie du corps qui n’est pas conçue pour cela. Depuis des siècles, cette pratique sexuelle divise autant sur le plan religieux, moral que médical. Mais au-delà des débats philosophiques et religieux, ce sont les conséquences physiques qui méritent une attention particulière. Nos experts nous dévoilent les véritables risques de cette aventure osée.

Dr Romond Sia, hépato gastro-entérologue

La sodomie, ce n’est pas juste un terme qui fait parler de lui, c’est une pratique qui soulève des questions aussi profondes qu’un puits sans fond. Imaginez essayer de faire passer une boîte dans un petit trou, ça peut faire mal et causer des dégâts. Et c’est précisément ce que le Dr Romond Sia, médecin gastro-entérologue, veut nous faire comprendre. Selon lui, l’anus, contrairement au vagin, n’est pas vraiment équipé pour ce genre d’exercice.

La douleur est souvent le premier signal d’alarme. Le sphincter anal, ce muscle qui garde l’anus bien fermé, est constamment en mode défense. Forcer le passage, c’est comme essayer de forcer une porte blindée, ça fait mal et ça peut causer des dégâts. Imaginez la douleur comme un réveil brutal en plein milieu de la nuit, inattendu et désagréable.

Mais ce n’est pas tout. La sodomie peut aussi ouvrir la porte à toute une série d’infections. Pourquoi ? Parce que l’anus n’est pas exactement une salle d’opération stérile. C’est plutôt un lieu où les matières fécales ont tendance à traîner. Si vous essayez cette pratique sans la moindre préparation, vous risquez de provoquer de petites coupures. Et ces petites blessures, prévient le spécialiste, peuvent devenir des autoroutes pour les bactéries, entraînant des infections aussi pénibles qu’une soirée d’insomnie.

Quant aux hémorroïdes, ces petites veines dans l’anus, elles peuvent se révéler être de véritables divas. Normalement, elles sont discrètes, mais la sodomie peut les pousser à se montrer en grande pompe. La pression exercée peut les faire gonfler comme des ballons, avec pour conséquence des douleurs et des saignements. C’est un peu comme si vous invitiez des invités indésirables à une fête privée.

Et si vous pensez que le pire est derrière vous, accrochez-vous. L’incontinence anale est le grand final de ce spectacle. C’est-à-dire la perte de contrôle des gaz ou des selles. Imaginez-vous en pleine réunion importante et soudain, un gaz s’échappe sans prévenir. C’est un peu comme si votre anus disait « je ne peux plus garder ça pour moi, ça sort

Le Dr Mamadou Windsouri, spécialiste en chirurgie générale, nous explique que les lésions au sphincter anal peuvent nécessiter une chirurgie délicate pour réparer les dégâts. Vous vous retrouvez alors avec un muscle qui, théoriquement, devrait être simple à contrôler, mais qui nécessite une rééducation tout aussi compliquée. La guérison après une telle opération peut être aussi agréable qu’une randonnée sous la pluie. Vous devrez patienter pour que le muscle se remette en forme et,  les douleurs initiales sont loin d’être une partie de plaisir.

Dr Mamadou Windsouri, spécialiste en chirurgie générale

Alors, la sodomie, ça vaut vraiment le coup ? Entre les douleurs, les infections, les hémorroïdes et l’incontinence, les risques sont bien réels. Bien sûr, chacun est libre de ses choix, mais il est essentiel de savoir à quoi s’attendre. Si certains trouvent du plaisir dans ces pratiques, il est clair que ce n’est pas sans conséquences. Comme le dit si bien l’adage : mieux vaut prévenir que guérir. Après tout, qui aime bien…, ménage son anus.

Madina Belemviré

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