Maternité de Yalgado : Quand le manque de respect aggrave la douleur
Il y a des moments dans la vie où l’on attend de l’empathie et du soutien, et l’hôpital est l’un de ces lieux où le respect humain devrait être une norme. Cependant, mon expérience récente à la maternité de Yalgado laisse un goût amer.
J’ai pris l’initiative de prendre un rendez-vous pour ma belle-sœur enceinte avec un gynécologue. C’est donc tout naturellement que je tenais à l’accompagner pour l’introduire auprès du médecin. À notre arrivée, le médecin nous a demandé de patienter devant son bureau, ce que nous avons fait sans problème. C’est alors qu’un major est arrivé avec un ton brusque et discourtois. Sans prendre la peine de s’adresser à nous correctement, il a lancé : « Sortez ! Sortez ! », exigeant que nous, les accompagnantes, quittions les lieux.
J’ai essayé de lui expliquer que c’était le médecin qui nous avait demandé de rester là. Mais le major a insisté, répétant sèchement : « Sortez ! Sortez ! ».
Nous n’étions pas les seules à subir cette attitude. D’autres femmes présentes dans ce couloir, accompagnantes, ont été chassées sans explication, comme des malpropres, traitées avec un mépris qui ne devrait pas exister dans un hôpital. Ce manque total de considération aggrave une situation déjà stressante.
Monsieur le major, il est évident que vous appliquez les règles de l’hôpital, et nous comprenons qu’il peut être nécessaire de limiter l’encombrement des couloirs. Mais pourquoi ne pas le faire avec un minimum de courtoisie et de respect ? Expliquez calmement les consignes pour permettre aux patients et leurs accompagnants de mieux les comprendre et de s’y conformer sans conflit. Ce n’est pas tant la règle qui pose problème, mais la manière de l’appliquer.
L’hôpital n’est pas seulement un lieu de soin des corps, c’est aussi un espace où la douceur et l’empathie doivent régner. Nous ne venons pas à l’hôpital par plaisir. Nous sommes là parce que nous avons besoin de soins, d’aide, et dans ces moments de vulnérabilité, le respect de notre dignité est primordial.
Je lance donc un appel aux responsables de la maternité de Yalgado : il est temps de sensibiliser le personnel sur l’importance de la communication et du respect envers les patients. Chaque interaction avec un patient ou une accompagnante doit être empreinte de bienveillance. Nous sommes tous là pour la même raison : assurer la santé et le bien-être de nos proches. N’oublions jamais que derrière chaque consultation se cache une histoire, des émotions, et surtout un besoin d’être traité avec humanité et dignité.
Une accompagnatrice frustrée.
