Avant de goûter au cunnilingus, lisez ceci
Ah, le cunnilingus. Ce petit moment d’intimité où l’on se dit « voyons, pourquoi ne pas ajouter un peu de piment à la routine ? » Un plaisir qui fait frissonner de bonheur? mais qui, comme tout ce qui brille, cache parfois une petite poussière d’inconfort. Oui, oui, vous avez bien lu. Avant de vous précipiter, bouche ouverte et lèvres frémissantes, il y a quelques petites choses à savoir. Parce qu’entre les caresses et les soupirs, il y a aussi des risques qui ne sont pas sexy.
Bon, le cunnilingus, c’est quoi exactement ? C’est lorsque l’homme utilise sa bouche et sa langue pour stimuler la zone intime de la femme. Mais avant de se lancer tête baissée (si je puis dire), il est important de savoir à quoi on s’expose. Faire du cunnilingus n’est pas seulement une histoire de plaisir, non, non, il y a des infections qui, malheureusement, peuvent venir s’inviter à la fête.
L’herpès, par exemple, explique le Pr Alexis Yobi Sawadogo, gynécologue obstétricien, peut pointer le bout de son nez sous deux formes. La première, bien connue de tous, le fameux « bouton de fièvre » qui se pose gentiment autour de la bouche. La seconde, moins glamour, se glisse dans les parties intimes et peut être transmise via un cunnilingus. Et devinez quoi ? Si vous aimez les plaisirs buccaux, vous pouvez choper l’un ou l’autre de ces deux types d’herpès. Alors, prêt à jouer avec le feu ? Mais attendez, ce n’est pas tout. La gonorrhée, surnommée « la chaude pisse » n’est pas en reste. Cette infection se faufile dans l’urètre, le col de l’utérus, voire même le rectum, après un moment de plaisir oral. Et, si vous n’avez pas eu assez d’émotions fortes, la syphilis débarque aussi en invitée surprise. Elle commence souvent par une petite lésion discrète et si elle n’est pas soignée, elle peut vraiment foutre le bazar. Et pour couronner le tout, on a le papillomavirus humain (HPV), un virus malicieux qui peut augmenter les risques de cancers du col de l’utérus, de la gorge ou du pénis. Bref, vous avez compris , tout ça, c’est un peu moins sexy que prévu.
Mais attendez, ce n’est pas fini. Parce que recevoir un cunnilingus, ce n’est pas non plus une balade de santé. La femme, elle aussi, peut se retrouver à recevoir son lot de mauvaises surprises : l’herpès, le HPV, la gonorrhée, tout ça peut lui tomber dessus après un cunnilingus. Ces infections ne sont pas toujours visibles tout de suite, mais le Dr Sandrine Ouédraogo, chirurgien-dentiste, nous prévient, quelques symptômes ne trompent pas. Douleur dans la bouche, difficulté à avaler, picotements dans la gorge ou la langue ? Ce sont des premiers signaux d’alarme. Une inflammation des gencives, des saignements ou des plaies dans la bouche peuvent aussi indiquer que quelque chose cloche. Aussi, si après un cunnilingus, vous êtes frappée par une mauvaise haleine (même après un bon brossage), des taches rouges ou blanches dans la bouche, ou une fatigue inexpliquée, c’est probablement le moment d’aller consulter. Ajoutez à cela une fièvre qui traîne ou des ganglions dans le cou qui gonflent comme des petites boules de stress… là, il ne faut vraiment pas attendre pour aller chez le médecin.
Donc, avant de vous précipiter dans ce petit plaisir buccal, rappelez-vous : mieux vaut prévenir que guérir. Après tout, un baiser sucré, ça peut vite se transformer en une mauvaise surprise. Et tout ça, ce n’est pas vraiment ce que vous aviez en tête, non ?
Madina Belemviré
Des conseils pour éviter ses différentes maladies tout en de faisant plaisir ?