Cardiologie: Pourquoi dit-on que le cœur des femmes est plus sensible au stress ?

Considéré de nos jours comme le mal du siècle car il touche pratiquement toutes les couches de la société, beaucoup d’études ont été consacrées au stress afin de pouvoir réduire ses effets néfastes sur la santé de la communauté. Pourquoi dit-on que le cœur des femmes est encore plus sensible au stress ? Y-a-t-il des astuces pour gérer son stress? Médecin cardiologue au CHU de Tengadogo, Dr Hippolyte SOME répond aux questions de Bulletin santé. 

Pourquoi dit-on que le cœur des femmes est encore plus sensible au stress ?

Les femmes sont plus sensibles au stress peut-être parce qu’elles paraissent aussi les plus sujets au stress ! Elles ont souvent beaucoup de choses à assumer : le travail, les soins, l’éducation des enfants et les travaux ménagers. Entre toutes ces tâches, elles n’ont pas de temps pour elles.

De plus, elles sont très sensibles au regard que la société porte sur elles. Tout compte fait, avec plus de stress, les capacités d’adaptation des femmes peuvent être vite dépassées ce qui pourrait expliquer la plus grande vulnérabilité féminine. Dans le même sens, la plupart des séries scientifiques rapportent une plus grande fréquence de certains effets du stress chez la femme.

Y-a-t-il des astuces pour gérer le stress ?

Il y a plusieurs astuces qui ont été proposées pour gérer ou réduire le stress. Au nombre de ces astuces figurent :

– L’activité physique : une activité physique régulière peut réduire le stress de l’individu ;

– L’amélioration du sommeil : un sommeil suffisant peut également contribuer à réduire le stress de l’individu ;

– Un aménagement du temps et des conditions de travail ;

– Une alimentation saine et équilibrée ;

– Des traitements comportementaux (relaxation, yoga).

– Il faut également échanger dans la société (groupes de causeries ou centres d’aides) parce le fait de se retrouver seul peut être sujet au stress. Il est capital d’éviter des comportements inappropriés comme la consommation excessive d’alcool, de tabac, de stupéfiants ou des médicaments.

– Nous avons dans nos hôpitaux des psychologues et des psychiatres qui sont disponibles pour aider les personnes à reconnaitre les facteurs déclencheurs et les aider également à surmonter les situations de stress auxquelles elles sont confrontées.

Yvonne Ouédraogo 

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