Journées de périnatalité: environ 600 professionnels de la santé partagent leurs expériences à Bobo pour une prise en charge efficiente du couple mère-enfant
Près de 600 personnes du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Sénégal, prennent part du 27 au 29 juillet 2021 dans la ville de Sya, aux 5èmes journées du Réseau mère enfant des Hauts-Bassins (REMHBS), 3 èmes journées de la Société Burkinabé de pediatrie (SOBUPED), et les 1 ères journées de l’Institut Africain pour la santé et le développement (IASAD). Ces journées scientifiques se déroulent sous le thème « Santé de la mère et de l’enfant dans le contexte de la Covid-19 au Burkina Faso » et la cérémonie d’ouverture a été présidée par le président de l’Assemblée nationale représenté par son vice-président président, Nestor Bassiere.
Organisées en collaboration entre le REMEHBS, la SOBUPED et l’IASAD, ces journées scientifiques visent selon la présidente de la SOBUPED, Pr Yé Diarra, à mutualiser les ressources, travailler en réseau et renforcer ce réseau pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, infantile et néonatale dans la situation de Covid.
Avec la Covid, a rappelé le Coordonnateur du REMEHBS, par ailleurs président du comité d’organisation, Pr Der Adolphe Somé, « nos habitudes et nos façons de soigner ont changé ». D’où le choix du thème « Santé de la mère et de l’enfant dans le contexte de la COVID-19 au Burkina Faso ».
Ainsi, près de 150 communications seront présentées et à travers ces communications, « nous allons partager nos expériences avec les autres pays ».
Aujourd’hui, soutient le vice-président de l’Assemblée nationale, Nestor Bassiere, dans une situation sanitaire de Covid-19, les mères et les enfants sont les plus exposés à toute sorte de maladie. Il était donc important pour la représentation nationale, d’accompagner les spécialistes en la matière, des associations qui veulent se pencher sur cette question afin de proposer les solutions possibles pour le Burkina. « Nous espérons que les conclusions de ces journées scientifiques permettront à l’Assemblée nationale et au gouvernement à avoir un droit de regard encore plus élevé sur cette question fondamentale, à savoir une prise en charge très élevée de la mère et de l’enfant », a-t-il souhaité tout en rassurant les organisateurs de leur disponibilité à toujours les accompagner dans la tenue prochaine de leurs journées.
En marge de ces journées, il faut noter que les trois associations ont travaillé dans les provinces pour aider les femmes, les élèves et les enfants à travers des dépistages, des interventions chirurgicales et aussi la formation des agents de santé.
Madina Belemviré