Spécial 8 mars 2021 : « Il s’agit d’aimer ce qu’on fait, d’être convaincu de son bien-fondé et on trouvera les moyens pour y arriver », Pr Olga Mélanie Lompo
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Pr Olga Mélanie Lompo est la Vice-présidente en charge de la recherche et de la coopération internationale à l’Université Jospeh Ki Zerbo où elle est enseignante chercheur. Pr titulaire en anatomie et cytologie pathologiques, elle est le Chef de service d’anatomie cytologie pathologique au CHU Yalgado et la présidente de la Société burkinabè de pathologie. En la faveur de la journée internationale de la femme, Bulletin Santé s’est intéressé à cette dame qui fait parler d’elle dans le domaine de l’anatomie et cytologie pathologiques.
Comprendre ce qui se passe dans l’organisme d’un malade qui présente des signes. C’est cette logique dans la démarche de l’anatomie et cytologie pathologiques qui a plu et qui plait toujours à la Cheffe de service d’anatomie et cytologie pathologiques au CHU Yalgado, Pr Olga Mélanie Lompo. « Si on comprend cela, on remonte à la cause première de la maladie et c’est cela qui va permettre de traiter efficacement le malade et de pouvoir le guérir », a-t-elle affirmé.
Séduite donc depuis sa troisième année de médecine par cette spécialité, Pr Lompo va à sa sixième année, prendre un sujet de thèse dans la spécialité. Un choix judicieux qui a porté ses fruits et qui lui a permis de se faire un nom dans le domaine de la santé.
Ainsi, après ses études de médecine générale effectuées à l’Université Joseph Ki Zerbo, Pr Lompo va poursuivre avec la spécialisation en anatomie et cytologie pathologiques à l’Université de Cocody à Abidjan en 1994 et après à l’Université de Nice en France en 1998. De retour au pays, elle fut nommée assistante à l’Université Joseph Ki Zerbo et a progressivement gravi les grades de maître assistant, de maitre de conférences agrégé et enfin de Pr titulaire depuis 2010.
Les difficultés, elle en a rencontré, mais Pr Lompo n’a jamais rechigné devant l’effort. « Nous travaillons à l’hôpital, à l’université. C’est très prenant ce que nous faisons, mais nous essayons d’être le plus discipliné possible pour pouvoir bien mener nos activités ». A cet effet, elle a soutenu que tous les métiers se valent. « Il y en qui travaillent pour nous procurer de l’énergie, pour que les populations aient de l’eau potable et d’autres qui travaillent dans le domaine de la communication… Il s’agit d’aimer ce qu’on fait, d’être convaincu de son bien-fondé et on trouvera les moyens pour y arriver ».
Revenant sur la célébration du 8 mars, la vice-présidente en charge de la recherche et de la coopération internationale pense que c’est une belle opportunité pour les femmes de faire le point de leurs préoccupations, de réfléchir par rapport à leur condition dans les différents milieux de vie et de dégager des pistes de solution. Pour elle, les hommes et les femmes, se complètent. « Beaucoup de choses peuvent être aussi bien faites par les femmes que par les hommes, mais avec des sensibilités différentes, complementaires », a-t-elle dit.
Il faut rappeler que malgré ses différentes occupations, Pr Lompo a un faible pour la lecture la marche et la pétanque même si elle n’a pas souvent l’occasion de jouer au regard de son emploi du temps très chargé. Les mets locaux tels le fonio, le riz soumbala, le Zamné sont ses plats préférés.
Madina Belemviré
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